When black questions colour, kitch, pop culture…. Joyce Pensato creates art which questions, which jostles and which pushes you towards delayed references.
Quand la noirceur interroge la couleur, le kitch, la culture pop… Joyce Pensato produit un art qui interroge, qui bouscule et qui pousse aux références décalées.
The stroke is thick, brutal, it dribbles … it is coarse but sufficiently precise for a face, a look, a particular feature to be recognised. These lines are those of Joyce Pensato, an American artist born in 1941. And behind her paintings are hidden features of Mickey, of Félix the Cat, Donald or even Homer Simpson. Portraits of characters of comic strips, heroes of American pop culture that the artist likes to minimise, scribble with black. The interpretation touches the abyss of disembodiment.
Le trait est épais, brutal, il dégouline… il est grossier mais suffisamment précis pour qu’on y reconnaisse un visage, un regard, un trait particulier. Ces lignes sont celles de Joyce Pensato, une artiste américaine née en 1941. Et derrière ses peintures se cachent les traits de Mickey, de Félix le Chat, de Donald ou encore d’Homer Simpson. Des portraits de personnages de bande dessinée, des héros de la culture pop américaine que l’artiste se plaît à minimaliser, à gribouiller de noir. La représentation frôle l’abîme de la désincarnation…
Working on these emblematic figures of the culture of the 60s up to those of today, is to question the American imagination, pushing back its limits, making it emerge from a comfort zone. In a certain manner, the dream somewhat turns into a nightmare. And the questioning of Joyce Pensato, an artist from Brooklyn, emerges even more powerful. Her palette of pastel colours is minimal…. as opposed to the brilliance and fullness of the colours of cartoons.
Travailler sur ces figures emblématiques de la culture des années 60 jusqu’à celles d’aujourd’hui, c’est interroger l’imaginaire américain, repousser ses limites, le faire sortir de sa zone de confort. D’une certaine manière, le rêve vire quelque peu au cauchemar. Et les questionnements de Joyce Pensato, artiste de Brooklyn, émergent plus puissants encore. Sa palette de pastels est, elle, minimale… comme opposée à la brillance et la plénitude des couleurs des cartoons.
©photos : www.petzel.com / www.joycepensato.com