Chiharu Shiota, an imaginary around the thread
Chiharu Shiota, an artist with magisterial and challenging installations. Japanese, she established her life in Berlin. I have been following her for a long time, thanks to Pierre Sterckx who made me discover her.
Chiharu Shiota, un imaginaire autour du fil
Chiharu Shiota, une artiste aux installations magistrales et interpellantes. Japonaise, elle a établi sa vie à Berlin. Cela fait longtemps que je suis son travail, grâce à Pierre Sterckx.
I love her world and especially her creations around the thread. Of course. With simple materials, she manages to create a oneiric universe.
J’aime son univers et tout spécialement ses créations autour du fil. Evidemment. Avec de simples matériaux, elle parvient à créer un univers onirique.
In the manner of a spider, she traps in used threads, obsolete as keys or a boat. She works in black or red. Her performances are ephemeral but intense. She calls out.
A la manière d’une araignée, elle emprisonne dans du fil des objets usagés, désuets comme des clés ou une barque. Elle travaille en noir ou en rouge. Ses performances sont éphémères mais intenses. Elle interpelle.
A customized installation in Paris
Lately, I went to Paris to see her installation commissioned by Le Bon Marché. A beautiful work of Chiharu Shiota, incontestably. But perhaps more decorative than usual. Generally, her work is more challenging, more troubling.
Une installation sur commande à Paris
Dernièrement, je me suis rendue à Paris pour voir son installation commandée par Le Bon Marché. Un beau travail de Chiharu Shiota, incontestablement. Mais peut-être plus décoratif qu’à l’accoutumée. Généralement, son oeuvre se veut plus interpellante, plus troublante.
This exhibition immersed me in an interrogation: does this kind of order make an artist grow or distort his/her work? Here, and in my eyes, Chiharu Shiota has lost a bit of her soul. She moves away from herself. Perhaps the continuation of her productions will enlighten me on the question.
Cette exposition m’a donc plongée dans une interrogation : ce genre de commande fait-elle grandir un artiste ou dénature-t- elle son travail ? Ici, et à mes yeux, Chiharu Shiota a perdu un peu de son âme. Elle s’éloigne d’elle-même. Peut-être la suite de ses productions m’éclaira-t- elle sur la question.