Marfa in the heart of the Texan desert
A UFO. An open air museum. A place of artistic experimentation. Marfa is all of this at once. Some go on pilgrimage, others simply out of curiosity. Me, this site attracts me and makes me dream. I have never been there but its nature, its genesis, its history intrigue me. Marfa is located in the heart of Texas in the middle of the Chihuahuan desert. In the 1970s, minimalist American artist Donald Judd took refuge there. He wants to escape from New York, to the narrowness of the world of art.
Marfa au cœur du désert texan
Un ovni. Un musée à ciel ouvert. Un lieu d’expérimentation artistique. Marfa est tout cela à la fois. Certains y vont en pèlerinage, d’autres par simple curiosité. Moi, ce site m’attire et me fait rêver. Je n’y suis jamais allée mais sa nature, sa génèse, son histoire m’intriguent. Marfa est situé au cœur du Texas en plein désert du Chihuahua. Dans les années 1970, l’artiste minimaliste américain Donald Judd s’y réfugie. Il veut alors échapper à New-York, à l’étroitesse du monde de l’art.
A museum city
For expanse and light, he settles in Texas and nurtures the idea of a large-scale artistic field. He buys a military fort, a bank, a hotel, three ranches, houses … In total, he takes possession of 15 sites of this former ‘cattle town’ which has become a military base. In 1979, he created and installed, notably his fifteen concrete blocks arranged on the old polo field of the fort. He plays with brightness, heat, he converts barracks into an art gallery. The whole is fascinating and ruthless … It would also meet rattlesnakes. Art becomes a real experience that troubles.
Une ville musée
Pour l’étendue et la lumière, il s’installe au Texas et nourrit l’idée d’un terrain artistique à grande dimension. Il achète un fort militaire, une banque, un hôtel, trois ranches, des maisons… Au total, il prend possession de 15 sites de cette ancienne ‘cattle town’ devenue base militaire. Dès 1979, il crée, installe, notamment ses quinze blocs de béton disposés sur l’ancien terrain de polo du fort. Il joue avec la luminosité, la chaleur, il convertit des baraquements en galerie d’art. L’ensemble est fascinant et impitoyable… On y croiserait d’ailleurs des serpents à sonnette. L’art devient une réelle expérience qui trouble.
The essence of the artist
Judd wants to give a complete idea of the artist he is and he invites Dan Flavin, John Chamberlain to join him in this process. Other artists also invest the place: Ilya Kabakov, Carl Andrew, Roni Horn, Claes Oldenburg. Today, the place is a living sanctuary of art. We come in residence, get inspired. The galleries hatch in this world except where Judd left traces in his studios, his house. Deceased in 1994, the artist exploded his philosophy of ‘Less is more’. A lineage that speaks to me. A place that I would like to discover.
L’essence de l’artiste
Judd veut donner une idée complète de l’artiste qu’il est et il invite Dan Flavin, John Chamberlain à le rejoindre dans cette démarche. D’autres artistes investissent aussi les lieux : Ilya Kabakov, Carl André, Roni Horn, Claes Oldenburg. Aujourd’hui, l’endroit est un sanctuaire vivant de l’art. On y vient en résidence, s’y inspirer. Les galeries éclosent dans ce monde à part où Judd a laissé des traces jusque dans ses studios, sa maison. Décédé en 1994, l’artiste a fait exploser sa philosophie du ‘Less is more’. Une lignée qui me parle. Un lieu que j’aimerais découvrir.